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Après la sexalogie

  • Photo du rédacteur: Vtunes
    Vtunes
  • 17 déc. 2017
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 déc. 2017

Écrire une oeuvre en six parties est un processus exigeant. Une fois que l'on a accouché du monstre, une période de transition débute. Que faire? Aucun mode d'emploi n'existe. Emploi du temps j'entends.


Petit à petit, on se détache de l'oeuvre. On l'oublie presque. Pourtant, elle vit par elle-même, dans un coin reculé du cyberespace ou autre endroit virtuel. Sa vie changera lorsqu'elle se trouvera un support physique, lorsqu'elle sera tenue dans les mains bien charnelles d'un lecteur curieux.


Je n'ai jamais été impressionné par les "Best Sellers". Sur la page couverture du livre de gestion que je suis en train de lire, on retrouve la mention "MORE THAN ONE MILLION COPIES SOLD". Quand je vois une mention du genre, je me dis que le nombre de ventes doit être tout juste au-dessus du million, juste assez pour écrire "MORE THAN". Et que plusieurs lecteurs ont probablement abandonné la lecture en cours de route, s'ils ont débuté.


Bien sûr, c'est le taux de lecture qui importe! Sans compter l'empreinte indélébile que l'on laisse dans l'esprit du lecteur... ou non. Ce matin, j'ai décidé de réunir tous les livres que je n'ai pas lus dans la maison. Ça en fait beaucoup. Et pas tous des "Best sellers".


En parallèle, je suis en train de lire Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy, un roman que je soupçonne d'avoir été assez peu lu au bout du compte. Je lis toujours un roman en même temps qu'un livre de gestion. La pilule passe plus facilement! Sans compter que l'exercice de butiner d'un livre à l'autre est stimulant.


J'ai repensé à la notice "MORE THAN ONE MILLION COPIES SOLD". Curieux que l'accent soit mis sur la vente. J'aurais à la limite compris "MORE THAN ONE MILLION COPIES BOUGHT". Car au bout du compte, c'est bien le lecteur potentiel qui pose le geste crucial à la base du succès commercial, non?


J'imagine des inventaires massifs de mon livre de gestion qui s'empilent à quelque part dans un réseau de distribution, des copies pourtant vendues.


Si jamais un jour l'envie vous prend de lire la sexalogie, allez-y à votre rythme. Et dans l'éventualité où vous en tireriez un quelconque bénéfice, alors à ce moment seulement pourriez-vous considérer l'acheter. Mais ne comptez pas sur moi pour vous la vendre!


Pour l'instant, je suis toujours à la recherche d'une suite à la sexalogie. D'un nouveau départ. Cette quête est exigeante, cruelle parfois. Mais je me console en regardant le vénérable érable, figé, avec presque toutes ses feuilles toujours bien accrochées, à quelques jours de Noël. Quand il va décider de les laisser tomber, ça va en faire des feuilles!




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