Impressionner une fée
- Vtunes
- 21 oct. 2018
- 2 min de lecture
Je ne suis pas certain que le blogue soit la meilleure forme d'écriture pour moi. À preuve, ma production s'est tarie ces derniers temps. Je ne maîtrise pas les fondements de cette forme de communication.
Je pensais être original. Mais, de nos jours, tout le monde a son blogue. C'est un incontournable. Tiens, un autre blogue.
Impressionner une fée ne sera pas un blogue. Mais ce sera mon oeuvre fétiche. Celle que j'ai toujours voulu écrire. Un conte de fée moderne. Une post-sexalogie.
Au départ, j'avais pensé à "Comment impressionner une fée". Mais c'était trop de mots. Les Américains m'ont appris à être laconique. Eux dont les titres d'ouvrages n'ont souvent pas de fin.
Ceux qui croient que les fées n'existent pas ne tireront aucun plaisir à la lecture de ce roman. Je préfère les prévenir tout de suite.
Fée doit être pris au sens large, c'est-à-dire que ça pourrait à la rigueur inclure les "fés". J'ai déjà fait croire à mes garçons que l'argent sous l'oreiller provenait du "fé des dents". Ils m'ont toujours trouvé bizarre de leur dire ça d'ailleurs.
Je leur avait peint le portrait d'un personnage énigmatique et épeurant, simplement pour aller à contrecourant. Cela étant dit, en mon for intérieur, je savais que le fé existait probablement, comme le mus (frère de la muse).
Comment impressionner une fée est probablement la chose la plus importante à apprendre au cours d'une vie. Le reste me paraît secondaire.
C'est pourquoi je consacrerai les prochains mois à tenter d'élucider ce mystère apparent. À tenter de comprendre comment on peut y parvenir.
La beauté de la chose, c'est que cet art d'impressionner ne connaît pas de fin. Il se situe toujours au début. Car l'art d'impressionner, c'est l'art des débuts. Un art dans lequel on demeure toujours débutant.
Allez, à mon clavier!

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