La fin

Je préfère être ambassadeur de Gabrielle Roy qu'ambassadeur du Canada. Aujourd'hui, en pleine lecture de Ces enfants de ma vie, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller directement à la fin. Une fin que je m'étais promis de vous raconter en arrivant à la maison, sauf que je l'ai oubliée, de même que le livre, au bureau. Il vous faudra attendre...

Sulley ne comprend toujours pas le processus créatif. Il réclame de l'humour, de l'absurde, une recette. Ça n'arrivera pas.

Tu pars en Bohème? Non, en Californie. Mais Karlsbad est bel et bien en république tchèque. Carlsbad, pas Karlsbad! Comme ça se prononce, j'imagine? En tout cas, rapporte-moi des eaux thermales ou des légos et je ne poserai plus de questions.

La Californie ne cessera jamais de m'étonner. Depuis que j'y suis entré de côté, et que j'y ai trouvé le Rocher Percé, elle me fascine. Avec Carlsbad, ma curiosité est de nouveau piquée. Surtout qu'on y dispute un tournoi de tennis de la WTA, et que Rod Laver est associé à la commune.

Tout de même, difficile de se faire une idée précise de la ville quand on est à plusieurs milliers de kilomètres. De toute façon, mon objectif premier est d'écrire les chroniques de Quintana Roo.

Je ne peux donc pas me laisser distraire par une ville d'influence danoise, germanique, hispanique et tchèque tout à la fois, dont je ne soupçonnais même pas l'existence jusqu'à tout récemment. Néanmoins, je garde en réserve un polar ayant pour titre Les pélicans de Carlsbad.

À part le titre, la seule chose qui est claire dans ma tête pour l'instant est la fin.

Elle quitta Carlsbad après quelques jours et ils vécurent heureux jusqu'au début des temps. C'est à ce moment-là que leur histoire commença. Une histoire sans fin.